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28 octobre 2018 7 28 /10 /octobre /2018 12:00

Cette année on a visé le Ladakh, une région de l'Hymalaya indien coincée entre le Pakistan et la Chine, pour un petit séjour. Objectif: marche en autonomie très haute altitude. Ca faisait un moment qu'on lorgnait sur l'idée et comme on a pu prendre cinq semaines, on (en) a profité!

Pas mal de préparatifs pour partir: on vise un itinéraire (qu'on ne fera finalement pas) et on se prépare à vivre avec un minimum d'affaires pour un mois. On avait été trop lourds pour notre marche au Kyrghizistan il y a deux ans, hors de question de reproduire l'erreur en passant la plupart de notre temps entre 4000 et 5000m d'altitude. On part donc avec un sac autour de 5,5kg chacun hors nourriture et eau. Départ de Genève, transit par Istanbul puis Dehli, on se retrouve rapidement à Leh, la capitale du Ladakh.

On y passe un jour et demi à s'acclimater (on est déjà à 3500m), à prendre des renseignements et à faire des courses de nourriture. On a un peu la bougeotte donc on ne traine pas, et on part rapidement en bus pour la vallée de la Nubra. Une jolie route/piste qui passe par un col à presque 5400m (les Indiens vantent régulièrement qu'il s'agit du plus col carrossable du monde... hors Tibet!). Après 7h de route + arrêts réguliers pour des check points et de la nourriture, on arrive à Skuru, le terminus de notre bus. L'office de tourisme de Leh nous avait annoncé qu'il y aurait des guest house. Que nenni, il n'y a que quelques maisons au bord de la piste, et aucune qui accueille les touristes. On ne s'en fait pas, sait qu'un autre bus passera pour aller à Turtuk, 70km plus loin.  On poireaute une petite demi heure et on rentre dans la bête, complètement remplie de locaux et tout de même quelques touristes.

 

 

Sur la route de Leh (oasis verte) à Skuru. On passe dans la vallée de la Nubra, une immense vallée aride aux parois vertigineuses située tout au Nord de l'Inde.
Sur la route de Leh (oasis verte) à Skuru. On passe dans la vallée de la Nubra, une immense vallée aride aux parois vertigineuses située tout au Nord de l'Inde.
Sur la route de Leh (oasis verte) à Skuru. On passe dans la vallée de la Nubra, une immense vallée aride aux parois vertigineuses située tout au Nord de l'Inde.
Sur la route de Leh (oasis verte) à Skuru. On passe dans la vallée de la Nubra, une immense vallée aride aux parois vertigineuses située tout au Nord de l'Inde.
Sur la route de Leh (oasis verte) à Skuru. On passe dans la vallée de la Nubra, une immense vallée aride aux parois vertigineuses située tout au Nord de l'Inde.
Sur la route de Leh (oasis verte) à Skuru. On passe dans la vallée de la Nubra, une immense vallée aride aux parois vertigineuses située tout au Nord de l'Inde.
Sur la route de Leh (oasis verte) à Skuru. On passe dans la vallée de la Nubra, une immense vallée aride aux parois vertigineuses située tout au Nord de l'Inde.
Sur la route de Leh (oasis verte) à Skuru. On passe dans la vallée de la Nubra, une immense vallée aride aux parois vertigineuses située tout au Nord de l'Inde.
Sur la route de Leh (oasis verte) à Skuru. On passe dans la vallée de la Nubra, une immense vallée aride aux parois vertigineuses située tout au Nord de l'Inde.
Sur la route de Leh (oasis verte) à Skuru. On passe dans la vallée de la Nubra, une immense vallée aride aux parois vertigineuses située tout au Nord de l'Inde.
Sur la route de Leh (oasis verte) à Skuru. On passe dans la vallée de la Nubra, une immense vallée aride aux parois vertigineuses située tout au Nord de l'Inde.
Sur la route de Leh (oasis verte) à Skuru. On passe dans la vallée de la Nubra, une immense vallée aride aux parois vertigineuses située tout au Nord de l'Inde.
Sur la route de Leh (oasis verte) à Skuru. On passe dans la vallée de la Nubra, une immense vallée aride aux parois vertigineuses située tout au Nord de l'Inde.
Sur la route de Leh (oasis verte) à Skuru. On passe dans la vallée de la Nubra, une immense vallée aride aux parois vertigineuses située tout au Nord de l'Inde.
Sur la route de Leh (oasis verte) à Skuru. On passe dans la vallée de la Nubra, une immense vallée aride aux parois vertigineuses située tout au Nord de l'Inde.

Sur la route de Leh (oasis verte) à Skuru. On passe dans la vallée de la Nubra, une immense vallée aride aux parois vertigineuses située tout au Nord de l'Inde.

2h30 plus tard, on arrive dans un petit bout de paradis à 15km de la frontière pakistanaise. Le village faisait d'ailleurs partie de ce pays jusqu'en 1971, moment où il a été annexé par l'Inde. On n'y retrouve pas la majorité bouddhiste du reste du Ladakh. Ici, tout le monde est musulman, et les vieux portent des habits ressemblant à ceux des peshmergas Afghans. La langue n'est pas la même non plus, la sonorité me fait penser au berbère de mes amis marocains. On suit un indien qui est déjà venu jusqu'à Khan guest house. Ils s'en vont, nous on reste et on ne regrette pas. On y est très bien accueillis et on y mange bien.

On finit de notre acclimatation à l'altitude pendant une journée dans le village (même si ici on est seulement à 2800m). On profite de cette oasis de verdure calée entre des parois vertigineuses (la chaîne de montagne du Ladakh au Sud, le Karakorum au Nord), de sa foison d'abricotiers en fruits. On observe aussi les gens qui vaquent aux travaux des champs. On n'a pas pu les prendre en photos. Les premiers touristes sont arrivés ici seulement en 2010, mais depuis les locaux se sont lassés d'être des attractions et d'être capturés dans des boites pour finir sur les réseaux sociaux.

Turtuk et sa vallée
Turtuk et sa vallée
Turtuk et sa vallée
Turtuk et sa vallée
Turtuk et sa vallée
Turtuk et sa vallée
Turtuk et sa vallée
Turtuk et sa vallée
Turtuk et sa vallée
Turtuk et sa vallée
Turtuk et sa vallée
Turtuk et sa vallée
Turtuk et sa vallée
Turtuk et sa vallée
Turtuk et sa vallée
Turtuk et sa vallée
Turtuk et sa vallée

Turtuk et sa vallée

Turtuk est un endroit tout aussi fascinant que est beau, mais on n'y reste pas. D'une part, on n'a pas le temps. D'autre part, les locaux sont plutôt timides et il faudrait bien plus que quelques jours pour pouvoir vraiment rentrer dans leur culture. On reprend le bus en direction opposée de notre aller avant 6h du matin. Il nous dépose un peu plus de 2h plus tard à l'entrée d'une vallée proche de Skuru. On se frite avec les chauffeurs qui veulent nous faire payer plus qu'à l'aller pour avoir fait moins de distance. Ils menacent de prendre des photos et de nous dénoncer à la police, jusqu'à ce qu'on demande l'avis d'un militaire qui était à côté de moi. Il nous soutien, ils lâchent l'affaire. Le bus repart, les gars qui sont sur le toit se marrent et nous font de grands signes pour nous féliciter.

Nous on part vers Patchatang. 6km de route et 4 de piste plus tard (on n'a croisé qu'une voiture pour faire du stop et elle était pleine), on est au village. Les gens sont accueillants, mais on continue jusqu'à Largyap sumdo, un village 6km plus loin et à 3900m d'altitude. On aperçoit un couple de touristes seuls qui marche dans l'autre sens (chose exceptionnelle, on a vu des gens sans guide seulement deux fois pendant ce voyage). Ils sont trop loin, on ne pourra pas les voir pour s'informer sur les conditions au col où l'on va. On demande aux gens si on peut camper, ils nous désignent un grand espace un peu poussiéreux au milieu des maisons. On y passe une très bonne après midi, entre les gamins curieux (qui n'ont pas trop quémandé), les adultes locaux qui construisaient une maison, et des nons locaux qui travaillaient sur la piste. On observe aussi un étrange rite, les gens se relaient pour aller s'accroupir près d'un piquet. On finit par se rendre compte que c'est le seul endroit où le réseau atteint les téléphones, à condition qu'ils soient posés, et où chacun peut communiquer avec le monde extérieur. Marche: 8h-14h30. 17km, D+ 600m.

Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants
Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants
Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants
Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants
Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants
Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants
Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants
Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants
Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants
Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants
Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants
Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants
Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants
Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants
Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants
Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants
Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants
Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants
Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants
Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants
Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants
Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants
Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants

Remontée depuis la vallée de la Nubra jusqu'à Largyap sumdo, où on passera l'après midi dans un village aux gens souriants

On repart tôt le lendemain. Encore quelques kilomètres de piste nous amènent à Largyap gonma. On y croise quelques enfants et quelques femmes, hyper enthousiastes de nous voir marcher là tous seuls sans guides et sans chevaux. C'est sympa de les croiser, on profite un peu de ces contacts éloignés des zones où ils ont l'habitude de voir les touristes. Le chemin nous fait traverser la rivière sur un petit pont. On remonte alors une vallée désertique en rive gauche jusqu'à un vaste alpage où on s'arrête. On est à 4400m, il faut que nous passions la nuit pour respecter à peu près les paliers d'acclimatation. On profite du soleil, et on croise deux gardiens de yacks qui redescendent au village. Marche: 7h30-12h30. Distance 12km. D+ 500m.

Un "verger" de saules à côté du village. Ici le bois des arbres a visiblement beaucoup de valeur et les plantations sont soignées dans les endroits où elles peuvent pousser. Le village de Largyap gonma avec les dernières vues sur les hauts sommets du Karakorum oriental. Ensuite, du pierrier jusqu'à un grand alpage assez plat où on dort.
Un "verger" de saules à côté du village. Ici le bois des arbres a visiblement beaucoup de valeur et les plantations sont soignées dans les endroits où elles peuvent pousser. Le village de Largyap gonma avec les dernières vues sur les hauts sommets du Karakorum oriental. Ensuite, du pierrier jusqu'à un grand alpage assez plat où on dort.
Un "verger" de saules à côté du village. Ici le bois des arbres a visiblement beaucoup de valeur et les plantations sont soignées dans les endroits où elles peuvent pousser. Le village de Largyap gonma avec les dernières vues sur les hauts sommets du Karakorum oriental. Ensuite, du pierrier jusqu'à un grand alpage assez plat où on dort.
Un "verger" de saules à côté du village. Ici le bois des arbres a visiblement beaucoup de valeur et les plantations sont soignées dans les endroits où elles peuvent pousser. Le village de Largyap gonma avec les dernières vues sur les hauts sommets du Karakorum oriental. Ensuite, du pierrier jusqu'à un grand alpage assez plat où on dort.
Un "verger" de saules à côté du village. Ici le bois des arbres a visiblement beaucoup de valeur et les plantations sont soignées dans les endroits où elles peuvent pousser. Le village de Largyap gonma avec les dernières vues sur les hauts sommets du Karakorum oriental. Ensuite, du pierrier jusqu'à un grand alpage assez plat où on dort.
Un "verger" de saules à côté du village. Ici le bois des arbres a visiblement beaucoup de valeur et les plantations sont soignées dans les endroits où elles peuvent pousser. Le village de Largyap gonma avec les dernières vues sur les hauts sommets du Karakorum oriental. Ensuite, du pierrier jusqu'à un grand alpage assez plat où on dort.
Un "verger" de saules à côté du village. Ici le bois des arbres a visiblement beaucoup de valeur et les plantations sont soignées dans les endroits où elles peuvent pousser. Le village de Largyap gonma avec les dernières vues sur les hauts sommets du Karakorum oriental. Ensuite, du pierrier jusqu'à un grand alpage assez plat où on dort.
Un "verger" de saules à côté du village. Ici le bois des arbres a visiblement beaucoup de valeur et les plantations sont soignées dans les endroits où elles peuvent pousser. Le village de Largyap gonma avec les dernières vues sur les hauts sommets du Karakorum oriental. Ensuite, du pierrier jusqu'à un grand alpage assez plat où on dort.
Un "verger" de saules à côté du village. Ici le bois des arbres a visiblement beaucoup de valeur et les plantations sont soignées dans les endroits où elles peuvent pousser. Le village de Largyap gonma avec les dernières vues sur les hauts sommets du Karakorum oriental. Ensuite, du pierrier jusqu'à un grand alpage assez plat où on dort.
Un "verger" de saules à côté du village. Ici le bois des arbres a visiblement beaucoup de valeur et les plantations sont soignées dans les endroits où elles peuvent pousser. Le village de Largyap gonma avec les dernières vues sur les hauts sommets du Karakorum oriental. Ensuite, du pierrier jusqu'à un grand alpage assez plat où on dort.
Un "verger" de saules à côté du village. Ici le bois des arbres a visiblement beaucoup de valeur et les plantations sont soignées dans les endroits où elles peuvent pousser. Le village de Largyap gonma avec les dernières vues sur les hauts sommets du Karakorum oriental. Ensuite, du pierrier jusqu'à un grand alpage assez plat où on dort.
Un "verger" de saules à côté du village. Ici le bois des arbres a visiblement beaucoup de valeur et les plantations sont soignées dans les endroits où elles peuvent pousser. Le village de Largyap gonma avec les dernières vues sur les hauts sommets du Karakorum oriental. Ensuite, du pierrier jusqu'à un grand alpage assez plat où on dort.
Un "verger" de saules à côté du village. Ici le bois des arbres a visiblement beaucoup de valeur et les plantations sont soignées dans les endroits où elles peuvent pousser. Le village de Largyap gonma avec les dernières vues sur les hauts sommets du Karakorum oriental. Ensuite, du pierrier jusqu'à un grand alpage assez plat où on dort.
Un "verger" de saules à côté du village. Ici le bois des arbres a visiblement beaucoup de valeur et les plantations sont soignées dans les endroits où elles peuvent pousser. Le village de Largyap gonma avec les dernières vues sur les hauts sommets du Karakorum oriental. Ensuite, du pierrier jusqu'à un grand alpage assez plat où on dort.
Un "verger" de saules à côté du village. Ici le bois des arbres a visiblement beaucoup de valeur et les plantations sont soignées dans les endroits où elles peuvent pousser. Le village de Largyap gonma avec les dernières vues sur les hauts sommets du Karakorum oriental. Ensuite, du pierrier jusqu'à un grand alpage assez plat où on dort.
Un "verger" de saules à côté du village. Ici le bois des arbres a visiblement beaucoup de valeur et les plantations sont soignées dans les endroits où elles peuvent pousser. Le village de Largyap gonma avec les dernières vues sur les hauts sommets du Karakorum oriental. Ensuite, du pierrier jusqu'à un grand alpage assez plat où on dort.

Un "verger" de saules à côté du village. Ici le bois des arbres a visiblement beaucoup de valeur et les plantations sont soignées dans les endroits où elles peuvent pousser. Le village de Largyap gonma avec les dernières vues sur les hauts sommets du Karakorum oriental. Ensuite, du pierrier jusqu'à un grand alpage assez plat où on dort.

Départ encore assez tôt. On remonte la vallée, qui devient progressivement plus verte avec une diversité de fleurs impressionnante. C'est ici que les locaux font pâturer leurs yaks pendant l'été, et on comprend pourquoi. On traverse le torrent au niveau d'un pont parce qu'on aperçoit des grands cairns dans un pierrier en face. Grossière erreur, on a fini par se rendre compte que les plus gros cairns n'ont pas de fonction d'orientation et sont bien souvent seuls. On remonte tant bien que mal en rive droite dans les blocs des pierriers et les talus de sable en à pic au dessus du torrent et on est soumis aux zigzags des méandres du torrent.  De temps en temps, on a des sentiers corrects. Le temps varie entre pluie et soleil. Avec tout ça, l'altitude se fait sentir et on progresse très lentement. On reprend rive gauche vers 4800m en traversant le torrent par un vaste système de pierrier. On retrouve le sentier normal, il commence à grêler et à faire sérieusement froid. Arrivés après un grand lac avec des névés en bordure, on retraverse à gué et on suit le sentier cairné jusqu'à un grand alpage à 4900m. On sent toujours bien l'altitude. On s'en tirera sans souci, mais à refaire il aurait peut être mieux valu respecter des palliers de 400m plutôt que 500. Marche 7h30-15h30. 15km environ. D+ 500m.

Longue journée le long du torrent qu'on traversera un peu trop souvent. Au moins c'était joli avec plein de fleurs et de yaks.
Longue journée le long du torrent qu'on traversera un peu trop souvent. Au moins c'était joli avec plein de fleurs et de yaks.
Longue journée le long du torrent qu'on traversera un peu trop souvent. Au moins c'était joli avec plein de fleurs et de yaks.
Longue journée le long du torrent qu'on traversera un peu trop souvent. Au moins c'était joli avec plein de fleurs et de yaks.
Longue journée le long du torrent qu'on traversera un peu trop souvent. Au moins c'était joli avec plein de fleurs et de yaks.
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Longue journée le long du torrent qu'on traversera un peu trop souvent. Au moins c'était joli avec plein de fleurs et de yaks.
Longue journée le long du torrent qu'on traversera un peu trop souvent. Au moins c'était joli avec plein de fleurs et de yaks.
Longue journée le long du torrent qu'on traversera un peu trop souvent. Au moins c'était joli avec plein de fleurs et de yaks.
Longue journée le long du torrent qu'on traversera un peu trop souvent. Au moins c'était joli avec plein de fleurs et de yaks.
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Longue journée le long du torrent qu'on traversera un peu trop souvent. Au moins c'était joli avec plein de fleurs et de yaks.
Longue journée le long du torrent qu'on traversera un peu trop souvent. Au moins c'était joli avec plein de fleurs et de yaks.
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Longue journée le long du torrent qu'on traversera un peu trop souvent. Au moins c'était joli avec plein de fleurs et de yaks.
Longue journée le long du torrent qu'on traversera un peu trop souvent. Au moins c'était joli avec plein de fleurs et de yaks.

Longue journée le long du torrent qu'on traversera un peu trop souvent. Au moins c'était joli avec plein de fleurs et de yaks.

Pour ce trek, on a pris un abri fourni par l'ami Xavier (https://tipik-tentes.fr/abris_tarps/Aston_XL_ST). 700g pour un abris simple toit qui tient trois personnes, c'est top du coup je lui fais un peu de pub!

On part tôt pour passer le col de notre rando. L'itinéraire est assez facile à trouver: traversée du torrent en bas d'une moraine d'où il résurge. On retraverse le torrent, qui coule en surface, sur des blocs. On aperçoit le col au fond de la vallée, il commence à pleuvoir. On remonte une longue moraine latérale cairnée. Il commence à neiger et les nuages restent suspendus juste au dessus du col où on va. Ca met la pression: si les nuages descendent encore un peu plus bas, on n'y verra plus rien au moment de traverser alors qu'on ne sait pas où on va de l'autre côté. Et puis on se rend compte que le névé prévu d'après nos informations est en fait un gros glacier.

Les cairns nous mènent jusqu'à sa base, un grand talus en glace vive. Là, on doit se débrouiller pour remonter dans les blocs de la moraine, fraiche et encore non stabilisée. Je libérerai un énorme bloc (un quart de mètre cube à peu près) qui se mettra doucement à glisser sur la pellicule de glace tout droit vers Anne... et qui sera heureusement arrêté par d'autres blocs. On arrive sur la partie plate du glacier, qu'on traverse rapidement jusqu'à une arrête rocheuse.

Sur la gauche, on pouvait heureusement voir à travers la lisière du brouillard le vrai col indiqué par des gros cairns. C'est bon, on est passés sans encombre. L'adrénaline nous a fouetté un peu pour ce passage à presque 5400m, et on n'a pas senti grand chose de l'altitude. On descend vite et puis on profite du seul rayon de soleil de la journée pour pique niquer et sécher. On repart ensuite sous les nuages, jusqu'à 4500m où l'on fait un bivouac dans un lieu de campement anciennement aménagé par des nomades.

La montée au col puis la redescente
La montée au col puis la redescente
La montée au col puis la redescente
La montée au col puis la redescente
La montée au col puis la redescente
La montée au col puis la redescente
La montée au col puis la redescente
La montée au col puis la redescente
La montée au col puis la redescente
La montée au col puis la redescente
La montée au col puis la redescente
La montée au col puis la redescente
La montée au col puis la redescente
La montée au col puis la redescente
La montée au col puis la redescente
La montée au col puis la redescente
La montée au col puis la redescente
La montée au col puis la redescente

La montée au col puis la redescente

Toujours des nuages quand on repart le lendemain. Ils donneront rapidement de la pluie, qu'on finira par laisser derrière nous au niveau d'un hameau plus ou moins laissé à lui même. On y croisera quelques éleveurs, et un gros groupe de touristes en trek Terre d'aventures avec une vingtaine de chevaux. On est toujours perplexe sur le chemin que ces derniers ont pris pour redescendre. Le chemin continue, et puis la vallée nous mène à des monastères. De là, un peu de route nous amène à Tia. On n'y trouve pas de guest house (on a peut-être mal cherché), il n'y a d'ailleurs quasiment personne dans le village hormi les gens qui travaillent les routes. On continue 4 km pour Temisgang sans personne pour nous prendre en stop.

Tout est toujours aussi désert et on ne trouve pas de guest house ouverte. On comprend que tout le monde est à gros festival bouddhiste. On est un peu trop crevés pour remonter au monastère, en haut d'une bien grosse colline. Une voiture passe, on fait du stop. C'est un moine bouddhiste. Je dis que je vais à Leh, il dit que lui aussi. Il demande combien on donne. Je n'en sais rien, je ne sais pas combien ça vaut. Lui non plus. Je propose 200 roupies. Il repart. Et puis je le vois revenir en marche arrière. Il est OK pour 500. On fera les 90km qui nous séparent de Leh dans un temps qui doit tenir des records: une heure est demie pour une route somme toute assez sinueuse. Visiblement, il était pressé de rendre la voiture à un ami et il a conduit comme un porc. Un moine qui négocie pour de l'argent et qui se presse, ça brise un peu les clichés sur la plénitude normalement attribuée à la fonction. On est donc rapidement de retour à Leh. On est prêts à se reposer, mais aussi acclimatés et au taquet pour repartir pour la suite!

Descente sous les nuages puis arrivée à Tia et Temisgang
Descente sous les nuages puis arrivée à Tia et Temisgang
Descente sous les nuages puis arrivée à Tia et Temisgang
Descente sous les nuages puis arrivée à Tia et Temisgang
Descente sous les nuages puis arrivée à Tia et Temisgang
Descente sous les nuages puis arrivée à Tia et Temisgang
Descente sous les nuages puis arrivée à Tia et Temisgang
Descente sous les nuages puis arrivée à Tia et Temisgang
Descente sous les nuages puis arrivée à Tia et Temisgang
Descente sous les nuages puis arrivée à Tia et Temisgang
Descente sous les nuages puis arrivée à Tia et Temisgang
Descente sous les nuages puis arrivée à Tia et Temisgang
Descente sous les nuages puis arrivée à Tia et Temisgang
Descente sous les nuages puis arrivée à Tia et Temisgang
Descente sous les nuages puis arrivée à Tia et Temisgang
Descente sous les nuages puis arrivée à Tia et Temisgang

Descente sous les nuages puis arrivée à Tia et Temisgang

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